Décrit comme le “bijou du Kalahari”, le delta de l’Okavango demeure l’attraction numéro une des voyageurs se rendant au Botswana.
Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2014, c’est véritablement la région la plus spectaculaire et la plus prisée du pays.
Gigantesque, étonnant, unique, foisonnant de vie, multiple et varié ; les adjectifs demeurent pauvres pour essayer de décrire le delta et l’impression qu’il laisse au visiteur.
Ainsi devenu « le fleuve qui n’atteint jamais la mer », l’Okavango s’étire désormais, telle une main aux doigts multiples plongeant ses extrémités dans le sable à la recherche de trésors enfouis.
Au passage le fleuve crée un écosystème particulier et pérenne fait d’immenses prairies couvertes d’herbe rase.
En s’élargissant en triangle, les eaux limpides et peu profondes du fleuve forment un vaste réseau de canaux, parsemés d’îlots et de plateaux qui deviennent collines herbeuses dès que le niveau de l’eau s’abaisse.
D’anciennes termitières forment des cumulus circulaires, souvent couronnés d’un bouquet de palmiers, d’acacias et de marulas.
Les îles sont habitées par plusieurs centaines d’espèces d’oiseaux, rapaces, guêpiers, passereaux et échassiers.
L’herbe étant abondante toute l’année, les herbivores sont nombreux – notamment les impalas, les gnous et les zèbres ainsi que différentes sortes d’antilopes – ce qui permet de nourrir une population importante de lions et de léopards.
Certaines antilopes adaptées au milieu aquatique se plaisent dans le delta, comme les cobes de Lechwe, de Buffon, des roseaux et à croissant ainsi que le puku et la rare sitatunga.